Sunday, December 19, 2010

Les petits-fils nègres de Vercingétorix - Alain Mabanckou


























  • French
  • December 16-18
  • 249 pages
  • Dansk titel: Ikke oversat
Alain Mabanckou er en fantastisk congolesisk forfatter; jeg har læst en stor del af hans bøger - og det er altid med en blanding af grin og tårer. Det er hans tragikomiske måde at beskrive et kontinent - og ikke mindst sit eget land - i efterkolonitiden. Mabanckou er fra Congo-Brazzaville - altså ikke det Congo, som normalt er det, der tales om... den tidligere belgiske koloni.

Hans yndlingsemne er alle de skæve eksistenser, enten i Congo eller dem, som tager til Paris for at blive sapeurs... en velkendt betegnelse for netop congolesere, som bruger alle deres penge på tøj og prestige. Det var emnet for hans sidste roman, Black Bazar, hvor jeg grinede højlydt af hans måde at lave grin med sine landsmænd.

Denne roman er ældre, og mere dyster i sit emne - den omhandler de politiske uroligheder og stammekrige i et imaginært afrikansk land. Det land er selvfølgelig fransk Congo, selvom navnene er ændrede - både på byer men også på de politiske ledere.... de er dog langt fra svære at identificere.
Der indgår ligeledes en stor dosis af fransk kultur, som sædvanlig i Mabanckous romaner - han er som mange congolesere betaget af Lamartine, Rimbaud, Verlaine... og så er der den nye politiske leder, som sammenligner sig selv med Vercingétorix, som led sit store nederlag overfor Julius Cæsar ved slaget ved Alésia, som er barnelærdom for enhver franskmand.

Det er en barsk satirisk roman; historien om ægteskabet mellem en fra nord og en fra syd - man kunne også sagtens komme til at tænke på massemordene i Rwanda. Mabanckou formår at formidle det på en lidt lettere fordøjelig måde - men det politiske budskab er stadig soleklart.

Han er og bliver en af mine absolutte favoritter indenfor afrikansk litteratur, som heldigvis er mere og mere udbredt, selvom det primært er de engelsksprogede, der bliver oversat. Det er en stor skam!

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Un plus ancien Mabanckou que je n'avais pas encore découvert - et dont le titre m'avait laissé un peu perplexe j'avoue. Il n'est pas toujours facile d'écrire un roman en dissimulant les vrais noms des villes, pays et personnes - mais de tout cacher n'a pas non plus été le but de Mabanckou je pense.

Il traite avec son humour amère comme d'habitude les sujets de son pays natal le Congo français - évidemment il n'est pas difficile de reconnaitre le nom. Quant aux personnes je n'ao pas été certaines de tous - mais je suppose qu'il s'agit bien des hommes politiques ayant joué un rôle dans l'histoire du pays.

Le roman commence comme d'autres de ses romans, par le préface qui raconte que le manuscrit 'eux' ont été donnés par un certain Léopold, qui l'aurait eu du Congo. Les pages sont écrites par Hortense - une femme du Nord qui épuuse un professeur d'école du Sud. Les parties du pays ne sont pas en bons termes, les uns traitant les autres des fainéants etc. Non pas sans rappeler certains d'autres conflits - puisque finalement le sujet est universel, non?

Ils s'installent dans le Sud du pays après leur mariage, et seize ans se déroulent sans problèmes jusqu'au jour où revient de la France un ex-leader exilé. Le pouvoir repasse entre les mains des nordistes, et les révoltes éclatent. C'est donc là que nait le mouvement des petits-fils nègres de Vercingétorix - cet homme politique qui aime se comparer au grand guerrier. Le peuple ne connait pas la vraie histoire de Vercingétorix - et donc pas sa défaite finale contre Jules César. Mais ils boivent ses paroles - et le mari d'Hortence le premier.

Hortense raconte leur rencontre, son amitié avec une sudiste mairée à un nordiste qui disparait pendant qu'elle est violée et torturée. Elle prend finalement la fuite pour regagner le Nord avec sa fille Maribé. Elles font une partie du chemin et s'apprêtent à continuer quand les petits-fils nègres les trouvent. On peut donc supposer que la fille arrive enfin à Paris avec le manuscrit - mais c'est bien le seul point positif de ce récit, qui est aussi celui des pleins d'autres pays et ethnies sur le continent africain.

Mabancjou décrit tout ça acec une certaine ironie - mais bien moins que dans d'autres de ses romans. Mais il y a toujours cette façon de décrire la culture si propre aux congolais - qu'ils soient de l'un ou l'autre des deux pays. L'importance des ethnies, des racines et de la culture - les plpaies après le départ des colonialisateurs... c'est dommage qu'on ne traduit que les auteurs africains anglophones, car Mabanckou a une belle voix et une écriture précise et poignante que ce soit dans ses romans plus humouristiques où comme ici traitant d'un sujet bien plus sombre.

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