- English
- September 26-28
- 576 pages
- Dansk titel: Ekkomageren
- Titre français: La chambre aux échos
"A flock of birds, each one burning. Stars swoop down to bullets. Hot red specks take flesh, nest there, a body part, part body.
Lasts forever: no change to measure.
Flock of fiery cinders. When gray pain of them thins, then always water. Flattest width so slow it fails as liquid. Nothing in the end but flow. Nextless stream, lowest thing above knowing. A thing itself the cold and so can't feel it.
Body flat water, falling an inch a mile. Torso long as the world. Frozen run all the way from open to close. Great oxbows, age bends, lazy delayed S, switch current to still as long as possible the one long drop it already finishes.
Not even river, not even wet brown slow west, no now or then except in now and then rising. Face forcing up into soundless scream. White column, lit in a river of light. Then pure terror, pealing into air, flipping and falling, anything but hit target.
One sound gets not a word but still says: come. Come with. Try death.
At last only water. Flat water spreading to its level. Water that is nothing but into nothing falls. . . ."
L'extrait du début vient du premier chapitre de ce roman pour le moins bizarre. J'ai abandonné au bout d'environ 165 pages et une belle bataille. Mais l'idée de 400 pages supplémentaires m'était impossible. Au milieu des mes doutes naissants j'ai fait l'erreur de rechercher des critiques sur le net - et il se trouve qu'il y en a deux sortes: Les enthousiastes complètement éblouis par son talent - et ceux qui se sont ennuyés fermement. Je fais partie des derniers!
Le livre raconte l'histoire de Mark - jeune homme pas tout à fait normal, ni tout à fait bizarre de 27 ans vivant une vie d'américain lambda du Midwest des US avec ces cannettes de bière et passion pour les camions. Il a toujours pu compter sur sa soeur ainée, Karin, qui pourtant fait ce qu'elle peut pour échapper à la petite ville provinciale de son enfance. Or il lui faut revenir pour chaque drame familial - le décès du père, le décès de la mère et maintenant lors de l'accident de voiture de son frère. Très touché il mettra du temps à s'en remettre physiquement; et alors commence le pire - il a eu un traumatisme cranien et prend sa soeur pour une sosie mise là comme partie d'un complot de l'état.
Karin avale tout... elle se réfugie dans les bras de son ex - un hippie végétarien qui veut sauver la nature. Finalement elle fait appel à un spécialiste des troubles du cerveau... et c'est à peu près là que j'ai abandonné. Les personnages ne m'inspirent rien - ils n'ont aucune personnalité à mes yeux. Le tout se passe d'une lenteur épouvantable... et l'idée de 3-400 pages remplis d'oiseaux bizarres et allusions aux maladies cérébrales m'a convaincu.
Il est rare que je laisse vraiment tomber - mais là il était impossible d'aller jusqu'au bout...
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