- English
- 658 pages
- November 8-14
- Dansk titel: Sidste nat i Twisted River
- Titre français: Dernière nuit à Twisted River
Til en vis grad er de tragiske skæbner; Daniel bliver forfatter, og man fornemmer en del af Irving selv i denne karakter. Selv om de indimellem lever nogenlunde roligt, så glemmer de aldrig, hvorfor de er de steder, de er. Portrætterne af både Daniel og Dominic men især den excentriske Ketchum er ganske enkelt forrygende.
Som visse af Irvings romaner er den en anelse tung i starten; men til gengæld eskalerer den i fart for at ende i et sørgmodigt credo, som gav mig en klump i halsen. Det er nemlig også en usædvanlig smuk roman om venskab, som overgår alt - men ikke overlever alt. Det gav mig en umådelig Irving-trang - til at genlæse nogle af hans bedste romaner. For når han gør det godt, gør han det ganske enkelt mesterligt!
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Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Irving; j'ai des romans de lui que je ne lirais sans doute jamais jusqu'au bout - et d'autres que je n'oublie pas vingt ans après les avoir lu pour la première fois. Irving est particulier je trouve; quand il fait quelque chose de bien - cela devient divin; et quand c'est moyen, ça devient mauvais... quand cela devient trop fantastique car il a tout de même une imagination hors normes.
Mais il sait créer des personnages qui émeut et qu'on a envie de suivre jusqu'au bout; même les méchants suscitent de la sympathie et malgré souvent un départ en peu en lenteur on est vite pris dans l'action, comme ce fût le cas pour moi avec ce roman spectaculaire.
Ca commence en 1954 dans un milieu isolé peuplé des gens un peu fermés et bizarres dans un bois au fin fond de l'Amérique. Daniel, 12 ans, y vit avec son père Dominic qui est le chef des ouvriers qui travaillent le bois qui se transportent par les fleuves dans cet environnement un peu hostile. Il y a aussi Ketchum, le vieil ami du Dominic; les deux hommes sont liés à vie par un destin tragique. Et il y a des ours - l'animal fétiche d'Irving sans doute. Seulement dans ce roman ils restent à l'écart mais jouent des rôles importants.
Une nuit le jeune Daniel prend la maitresse de son père - l'indienne Jane - pour un ours; il prend le poele suspendu au mur avec lequel son père a défendu sa mère une fois... de l'attaque d'un ours. En tout cas c'est ce qu'on a raconté au jeune Daniel; mais il va tuer Jane - qui est aussi la femme du méchant flic local. Père et fils posent le cadavre dans la maison du flic et prennent la fuite. Le flic enterre le corps en pensant qu'il l'a tué; mais le doute est toujours là.
Pendant près de 50 ans ils se deplacent sur conseil de Ketchum qui devient leur ange gardien à distance. Leurs vies ne permettent pas de vraiment s'attacher aux lieux ni aux gens; car ils savent qu'ils doivent pouvoir partir vite. Le flic revient sur leurs pas plusieurs fois mais il les rate à chaque coup; mais ils ne sont pourtant pas tranquilles pour autant. La violence ne va jamais cesser - et c'est bien le morale de l'histoire; il y a toujours une vengeance et avant que cette fin est écrite ils n'auront pas de répit.
Leurs vies sentimentales sont remises au deuxième plan, seul compte qu'ils soient ensemble même si cela devient tragique et triste comme ils vieillissent - père et fils ensemble à presque soixante et quatre-vingts ans. C'est l'histoire de Daniel, l'écrivain qui a en lui quelque chose d'Irving lui-même... et une manière rigolo de finir le livre en écrivant un livre - qui est ce livre! C'est aussi l'histoire d'une amitié qui traverse tout - presque; qui surmonte pleins de drames mais qui ne survit pas tout. C'est une fin émouvante et touchante; on devient vraiment l'amie des ces gens pas communs.
3 comments:
Somme tider sparer man læsning af en stor (tyk) bog ved at se omtaler og anmeldelser og bogblog. Men denne gang sparer man ikke noget :-) sikken en appetitvækker, ihvertfald for sådan en som mig - jeg kan godt mærke de store følelser, eller noget i retning af *at blive vækket til eftertanke*, når du refererer de 50 års liv-flytning-liv, som ender med at konstatere, at venskaber er det smukkeste.
Det minder mig om jeg-fortælleren i historien "En bøn for Owen Meany", som også er "tæt" på Irving. Han har et dybtfølt venskab for den meget lille Owen, som under en kamp kaster en hård base-bold, der slår fortællerens moder ihjel. Resten af bogen hænger der en skyld over Owen, som ender med at redde nonner og børn fra en terroristbombe i en lufthavn.
Donald,
Jeg kan konstatere, at du var lige så begejstret for "En bøn for Owen Meany", som jeg var. Med det i tankerne kan jeg kun sige, at denne er mindst lige så god; hvilket langtfra har været tilfældet med samtlige af hans andre romaner.
Jeg fik faktisk lyst til at genlæse Owen - den var nemlig helt igennem utrolig.
Denne roman bærer dig igennem fuldkommen på samme måde; men der er den slutning, hvor jeg oprigtigt fik gåsehud og en klump i halsen.
Jeg forstår :)
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